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À la rencontre du Mboa & de ses richesses

Et si on parlait de ma première rencontre au Mboa !

Bienvenue dans le Tchapalo

Hello, je m’appelle Matango,

Jeune camerounaise de la diaspora de l’hexagone. J’ai décidé il y a quelques mois d’entreprendre dans le marketing et la communication.

J’avais à cœur d’aider les entrepreneurs, artistes, PME de mon pays à valoriser leur savoir-faire, en leur fournissant un accompagnement dans la conception et/ou l’amélioration de leur identité de marque.

Pour faire simple, je venais de décider de mettre en lumière le Made in Cameroon. Consciente que l’atteinte de cet objectif nécessite que je sois régulièrement Au Mboa, j’ai fait le pas en m’y rendant au premier semestre de 2022.

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Matango en plein repérage

Ce premier séjour consacré à la réalisation de ce projet, a été enrichissant car j’ai rencontré des personnes inspirantes avec lesquelles j’ai pris plaisir à échanger.

Rencontre d’une personne mystérieuse

Je pourrai par exemple vous parler de ce jeune homme qui m’a intrigué alors j’accompagnais ma matère dans ses mapanes, dans les rues de Bonapriso.

Ne l’ayant aperçu que de loin, je me souviens tout de même qu’il dégageait quelque chose de particulier.

Confortablement logée dans le siège arrière du véhicule qui me transportait, j’avais du mal à cerner l’endroit où il se trouvait. C’était une sorte d’espace à mi-chemin entre une cabane et un abris de fortune en plein centre-ville. J’ai quand-même eu le réflexe de prendre mon téléphone pour noter l’endroit, en me disant intérieurement que je repasserai le voir avant mon retour dans l’hexagone.

Deux jours plus tard, je décide de retourner sur les lieux, cette fois-là équipée de mon trépied, mon appareil photo, mes caméras, mes micros et mon questionnaire de base. J’avoue qu’au premier abord, son apparence physique m’avait intimidée. Raison pour laquelle, j’ai demandé à mon frère de m’accompagner (j’ai le retour, mdr !).

Le Jour du face to face

Voilà alors le chauffeur qui me demande où il doit nous déposer (oui, j’ai le chauffeur, dites que je suis « bobo » si vous voulez, c’est tranquille). Notre destination était bien évidemment Bonapriso, sauf que la dernière fois j’ai oublié de noter le nom de la rue (en passant, ça m’a fait plaisir de constater que les rues du pays portent déjà noms visibles et connus de tous). J’ai dû lui indiquer notre destination à la camerounaise : « après le carrefour des brasseries, on tourne à gauche puis à droite, il y aura une pharmacie, ensuite à 300 mètres on le verra ». C’est comme ça que nous avons pris la route.

J’ai tellement crié de joie dans la voiture, en voyant apparaître la cabane qu’on aurait cru que l’équipe du Cameroun avait marqué contre le Brésil au mondial. Me voici alors qui descend de la voiture sachant que le plus dur restait à faire. La pression montait à chaque pas me rapprochant de lui, car plus d’une fois j’ai été rembarrée par mes interlocuteurs lorsque ma phrase commençait par « excusez-moi s’il vous plaît… ». Grande fut donc ma joie lorsqu’il m’a reçu avec un très grand sourire et qu’il a été attentif au speech du projet que je déballais. Il a accepté de me suivre et était prêt à enregistrer une première session. On a alors commencé. Cet échange a été si intense que nous avons programmé une autre séance pour la semaine qui suivait. En plus, j’avoue m’être un peu sentie coupable d’avoir interrompu dans son travail à mon arrivée.    

La suite des aventures

La prochaine fois je vous présenterai mon mystérieux interlocuteur. Si vous avez reconnu la rue où il se trouve avant la sortie du prochain l’article, arrêtez-vous ,observez ses œuvres et ne manquez pas de lui passer le bonjour de notre part. Quant à moi, c’était une belle rencontre au mboa.

Petit aparté : J’ai fait le tour des supermarchés avec la matère durant cette balade, et j’étais heureuse de constater qu’ils n’ont plus grand-chose à envier à ceux que je fréquente en occident. Le point négatif est le problème de monnaie en caisse. Certaines personnes font un commerce illégal de pièces de 50 et 100 francs.

A bientôt au Tchapalo !

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